Pour ses 90 ans, l’association de soutien aux familles revoit son identité visuelle. Sa présidente, Stéphanie Apothéloz, évoque les défis de l’institution.
Article du 24 heures, 8 juin 2013 par Igor Cardellini
Pro Familia Vaud s’offre un lifting pour son 90e anniversaire. L’association pionnière en matière de défense des intérêts des familles met en ligne un nouveau site web et des interfaces Facebook et Twitter. Cette démarche a pour objectif de mieux véhiculer l’in- formation destinées aux familles, et ainsi renforcer la vocation de centre de compétence de l’association sur la question de la politi- que familiale. Parmi les autres chantiers en cours, Pro Familia Vaud compte aussi dynamiser son rôle de lobbyiste. Entretien avec sa présidente, Stéphanie Apothéloz.
Pourquoi avoir rajeuni votre identité visuelle?
Ces dernières années, nous avons cherché à combler le manque d’information générale à disposi- tion des foyers. Beaucoup de documents étaient disponibles, mais sur des thématiques spécialisées. On avait de la peine à s’y retrou- ver. Nous avons donc recensé la documentation officielle existante pour mieux orienter les familles. Ce travail achevé, le nouveau site et l’utilisation des réseaux sociaux visent à gagner en visibilité pour la diffuser largement.
A quels défis l’association est-elle confrontée?
Aujourd’hui, énormément d’associations vaudoises sont actives dans le domaine, mais il y a peu de dialogue à l’échelle cantonale. Nous espérons pouvoir les rassembler, par le biais de rencontres, afin de développer une approche globale cohérente. Cela permettrait d’établir des synergies et de mieux faire entendre la voix des familles au niveau politique.
Est-ce à dire que vous voulez devenir un lobby?Et quels sont vos thèmes prioritaires?
A ce stade, nous pensons plus à proposer des alternatives à des politiques frontales. Le logement est une de nos priorités. Nous comptons faciliter les échanges d’appartements entre des familles et des couples ou des personnes seules. Ensuite, il y a l’accueil pré- et parasco-laire, où il s’agira de favoriser le dialogue intercommunal et la mise en commun des solutions trouvées au niveau local. Enfin,un autre domaine d’importance est la conciliation du travail et de la famille. Nous aimerions créer une plate-forme permettant aux entreprises de rendre publiques leurs bonnes pratiques.